Il me suffit souvent d’une bande annonce avec deux bonnes phrases à l’intérieur pour me précipiter voir un film. Humpday en fait partie (j’en ai profité d’être à la capitale, je suis à peu près certaine qu’il ne passera pas à Lyon, ou très peu de temps et pas en VO).
C’est l’histoire de deux vieux potes de fac qui se retrouvent. L’un est artiste à moitié raté. Toujours un projet foireux en cours, pas un d’abouti. L’autre s’est rangé des voitures, exerce un métier un poil chiant, et a épousé une psychorigide obsedée par l’optimisation de séances de sexe pendant sa période d’ovulation. Au cours d’une soirée arosée, l’idée lumineuse surgit : réaliser dans le cadre d’un festival (qui existe vraiment, à Seattle), le premier film gay tourné avec deux hétéros.
Le reste est pas vraiment racontable (je vous aide là hein), tout ça est assez bavard, mais les personnages sont vraiment attachants, et la manière de filmer fluide, intimiste, vraiment agréable.
Je recommande chaudement donc.
A part ça, comme d’habitude quand je laisse mon assistante choisir mes hôtels, je ne suis jamais déçue par l’environnement proche.
Le sexshop colle parfaitement avec les gros nichons d’Allianz, non?
Prendre une chambre à Montparnasse alors que l’on vient de Lyon, c’est qu’il y a un rendez-vous matinal chez AGF ou la SNCF 🙂
@ chondre : ah voui clairement 😀
@ suricat : raté, rdv à Poitiers …
juste pour être sûr :
ce que tu recommandes chaudement, c’est de prêter l’époux pour qu’il tourne un porno gay, c’est bien ça ?