Lors de mon récent séjour madrilène, j’ai eu le droit à la visite du Musée du Prado. Je ne suis pas fan de musées, surtout lorsqu’ils sont aussi vastes et roboratifs que le Prado. Bon c’est pas le Louvre, certes, mais tu frises rapidement l’indigestion.
A cette occasion, pour changer (et tromper l’ennui, alors que l’Epoux a tendance à s’extasier et traîner en longueur dans les salles), j’ai pris des photos.
Je suis notamment tombée en arrêt devant la déesse Ermaphrodite, qui ma foi, fait plutôt envie …. (mais j’ai pas osé prendre en photo de trop près ses attributs sexuels, bien masculins et reconnaissables).
Et surtout, ensuite, je suis tombée sur mes copines, mes doubles, celles qui me font regretter à chaque fois d’être née au XXème siècle : les muses de Rubens. Je me dis que si j’avais vécu à cette époque là, j’aurais eu une putain de carrière en tant que modèle. Parce que je suis faite e-x-a-c-t-e-m-e-n-t comme ces filles. A la différence que je suis brune et que je n’ai pas la peau laiteuse comme elles. (Par exemple, sur le premier tableau, au premier plan sur la gauche, celle qui est assise, de profil, avec un bras posé sur la poitrine, ben c’est tout moi).
Hé bien essayez de vous lancer aujourd’hui dans le mannequinat, ou la comédie, avec un physique pareil ! Même ma copine de cuisseaux, Beyoncé, m’a lâché en route, et a fait un régime, qui la fait ressembler à toutes les minettes insipides du R’n’B.
A quand le retour de la mode du gras, je vous le demande !