Sans déc’, c’est plus palpitant que le mystère des hommes dressés de l’Ile de Pâques !
Si j’écris cette note sous la pression d’un lectorat avide de cochoncetés en ces temps de disette sexualisante sur ce blog (alors que je confiais maladroitement les quelques inconvénients des déreglements hormonaux de la grossesse sur ma vie quotidienne), il faut le préciser, ça fait un moment que j’avais entendu parler de ce phénomène de l’éjaculation féminine. Le sujet fait visiblement causer, puisqu’il existe des débats scientiques / médicaux à son sujet, moult forums pour débattre de ce sujet, des sites de « fans » (des femmes fontaines) consacrés à la question, et bien entendu, un tas de vidéos disponibles, majoritairement sur des sites de fesses (là je ne mets pas de liens, sinon je vais encore me faire spammer à mort).
Alors une femme fontaine, comment ça maaarche ? (prendre la voix de Jérôme Bonaldi quand il nous faisait découvrir ses produits soit disant innovants mais complètement inutiles). Pour commencer, on va pas se cacher derrière son petit doigt, le mieux est d’en voir un exemple concret (pour ceusses qui n’en n’ont jamais vu, en vrai ou en vidéo). J’ai essayé de vous choisir un truc pas trop trash (des heures de visionnage sur des dizaines de sites, un vrai boulot les enfants …), donc c’est de la masturbation lesbienne, j’annonce la couleur. Hop, faut cliquer ici. Si tu as moins de 18 ans, passe ton chemin petit …. Pour les autres, c’est issu d’un site gratuit, avec des vidéos courtes qui se chargent rapidement (et ne me demandez pas comment je le connais hein, mais spéciale dédicass’ à l’être de lumière, qui m’a filé un coup de main à l’occasion).
Mais pour ceux qui ne peuvent / veulent pas voir de trop près ce genre de choses, le mieux que je pouvais proposer est un récit par une (heureuse ?) bénéficiaire du phénomène. Et c’est là qu’intervient la magie du ouèbe et du blogging (et qui explique en partie le délai que j’ai mis à pondre cette note). Car des lectrices se sont manifestées. Vi vi vi (et non, ce n’est pas moi qui vait causer à la 3ème personne). En l’occurence deux, qui ont bien voulu témoigner anonymement de leur vécu, que je vous restitue ici. Je les remercie de leurs confidences, et on félicite Tata Sasa de vous faire profiter de ses talents d’enquêtrice (mouarf). En 4 questions – réponses, je me suis permise de mixer les témoignages (concordants), pour assurer qu’elles ne s’y reconnaissent pas trop (et non, je ne dirais pas de qui il s’agit, et non je ne communique pas de candidatures).
:: Quand (est ce que cela se produit, faut-il des circonstances particulières, seule ou à deux, systématique ou aléatoire, petite mort qui marque la fin d’un rapport ou possibilité d’un rebond) ?
Il n’y a pas de règle ou de systématisme dans le phénomène. Oui bien sûr, à force de connaître son intimité, et surtout en situation de masturbation, on peut apprendre à stimuler les bonnes zones (on ne parlera pas de point G, car vous le savez tous, il n’existe pas comme un point, mais bien comme une zone, accessible à toutes et tous, avec un peu de pratique) et déclencher éventuellement l’éjaculation. Ca peut se produire en cours de rapport sexuel, concommittant ou précédant un orgasme. Ca ne signifie pas, comme souvent chez les hommes, la fin du rapport (oui je sais, je sais, y’en a qui peuvent le remettre le couvert 5 à 6 fois, mais beaucoup moins après 30 ans, je vous assure, là aussi j’en ai des témoignages, et en pagaille).
:: Pourquoi (si ça n’est pas systématique, qu’est ce qui le déclenche) ?
Ben l’excitation pardi. Sachant que ça peut être simplement une situation pré-coïtale, un rêve érotique dont on sort trempée, une séance de masturbation, ou de sexe of course. Dans l’échange que j’ai eu avec les filles, nous n’avons pas réussi pour autant à établir si c’était l’aboutissement d’un orgasme, son point paroxystique (la petite mort), ou un puissant lubrifiant, alimentant le rapport sexuel. Sans doute les deux, en fonction des situations et de la disponibilité psychologique de la fâaaaamme.
:: Comment (ben oui, c’est comment à vivre, c’est un jet puissant, comme on voit dans les vidéos de fesses, ou c’est plus diffus) ?
On parle d’éjaculat féminine dans les productions médicales, car c’est une substance « inédite », spécifique, et mal connue pour l’instant. Elle prend le même chemin que l’urine (via l’urêtre donc), mais n’en est pas, et elle est également différente des sécrétions des glandes de Bartholin (la cyprine messieurs). Pour autant, mes lectrices-témoins ne la qualifient pas ainsi. Pour la simple et bonne raison que pendant longtemps, faute de pouvoir « comparer » à d’autres filles, elles ne considéraient pas le fruit de leur excitation comme différente ou exceptionnellement abondant. C’est souvent au contact d’un amant un peu plus expérimenté (ou fan de « squirt« , comme on l’appelle sur les sites pornos anglo-saxons), qu’elles ont pris conscience de leur « particularité ».
Par contre, comme souvent, il ne faut pas croire qu’elles ont pu observer sur elles-mêmes ce phénomène visuel de la « fontaine », dont sont friands les sites pornos (y’a même des spécialistes mondiales, comme Cytherea). Basiquement, parce qu’en général, elles ne sont pas dans la position dite de la grenouille écartelée (si si, celle que vous prenez quand on vous épile le maillot, voyez ?), ou bien, y’a du monde devant et dedans (un gars / un gode / les deux), donc pas d’explosion visible à l’oeil nu. Par contre, les filles sont capables de l’identifier parce que le phénomène trempe littéralement les draps / les sièges de la voiture, et que ça n’a rien à voir avec la production « habituelle ». J’ai lu qu’en gros, une éjaculation féminine pouvait remplir une grande tasse à café. Ca laisse rêveur ….
:: Et alors (est ce que c’est bien / mieux, parce que dans la mesure où ça ne concerne à priori que 10% des femmes, on pourrait être un peu jalouse, nan) ?
En fait, il semblerait que l’éjaculation en elle-même n’apporte pas un supplément de plaisir à la fille. Elle est indicateur de son niveau d’excitation, mais si elle n’a pas lieu, elle n’empêche pas l’orgasme. Surtout, ce que toutes les deux m’ont confirmé, c’est que ça pouvait être plus génant qu’autre chose, surtout avec un nouveau partenaire, qui peut être surpris (et pas toujours dans le bon sens du terme), par l’ampleur du phénomène, difficile à dissimuler (sauf en milieu aqueux … oui et à queue aussi, pfff).
Ouaaala. J’espère avoir étanché votre curiosité, bande de pervers ! En tous cas, autant vous le dire, je ne suis pas prête de rejoue les décrypteuses du sesse, parce que c’est en fait super difficile d’aborder ces sujets par écrit, sans verser dans le clinique, le crapoteux, le cul-cul la praline, le désincarné. Bref ça m’a pris des plombes, moi qui prend rarement plus d’une demi-heure pour baver un post.
Demain, si vous êtes sages, je vous montrerai avant mon départ en ouacances des photos de mon maillot de bain de James Bond Girl. Oui parce que je suis comme ça, j’ai la prétention d’arriver à me mettre en maillot au mois d’août, c’est un défi que je dois relever (mais ça serait sympa que le thermomètre passe au dessus des 20° ….).