Chaque jour qui passe, le drame se confirme, je suis la DERNIERE de celles qui devaient accoucher entre le 24 et le 30 septembre à être encore dans les starting blocks (y’en avait cinq dans mon entourage, ma pomme incluse). Et je DETESTE être la dernière.
Heureusement, on a toujours les copains, pour vous remonter le moral, chacun à leur manière.
Je passe sur les classiques « il n’en sera que plus beau » (ça se voit que vous connaissez pas le géniteur), « il est bien au chaud chez toi » (oué mais c’est à moi qu’il tient chaud), « faut laisser faire la nature » (je l’empile la nature, je VEUX accoucher).
Je décerne la palme du meilleur support moral à Christophe N., qui a tout de même trouvé le moyen de me dire (je cite TEXTO) : « Mmmm, ce petit apprécie donc déjà les endroits chauds, humides et sombres. Un futur adepte des backrooms peut être ? »
Sasa, provider de la meilleure back-room de France, c’est y pas un merveilleux lot de consolation ? 🙂
Puisque nous sommes dans la thématique, ci-dessous l’affiche pour la Gaypride de San Francisco, qui aura lieu ce WE. Je suppose que comme la pub de Girbaud, encore un détournement qui a du faire causer (vous admirerez au premier plan le joli fist rouge).
PS : A propos de la vidéo que j’ai publié pour présenter la chambre d’Elvis, et tranquiliser certain(e)s qui m’ont demandé si j’étais en plein spleen, ou complètement déprimée par cette naissance, NAAAAN, j’ai la patate les gens. Visiblement, j’ai moins de « talent » comme vidéaste que comme gratte-papier pour faire passer messages et émotions. Alors, vi, j’ai une voix toute monocorde (mais en même temps, parler toute seule à ton appareil photo hein, t’as l’air con) et essouflée (rapport au sac à dos de 14 kilos que je traîne en permanence), et il semblerait que j’ai l’air au moins blasée, si ce n’est gavée, par tous ces préparatifs pré-nataux.
La seule chose qui me gave, concrètement, c’est l’attente, depuis 10 jours. A part ça, ça a été l’éclate de m’occuper avec l’Epoux de préparer l’arrivée d’Elvis. Vraiment. On peut pas dire que j’ai beaucoup souffert des affres de la grossesse, je me marre beaucoup de ma propre ignorance et maladresse vis-à-vis des choses de la puériculture, et même si j’appréhende naturellement un tas de choses (dont je me refuse à faire la liste là maintenant), je n’ai qu’une envie, avoir enfin ce bébé dans mes bras. Sans le faire tomber, hé hé hé.