A J – 9, je me disais qu’il était temps de me fendre d’un petit billet pour vous recommander 3 lectures / cadeaux de Noël potentiels issus des productions de nos meilleurs blogueurs, en tous cas parmi mes préférés.
Oui c’est un peu du copinage, mais je présente l’avantage (considérable) d’avoir LU et AIMé ce que je recommande.
Honneur aux dames, et puis ensuite deux messieurs que j’aime beaucoup.
1. La théorie de la contorsion
C’est le dernier opus de Margaux Motin, il suit « J’aurais aimé être ethnologue« , qui était déjà très bien.

C’est un livre qui parlera beaucoup à toute fille active, trentenaire, avec un gnome (oh tiens …), mais pas seulement, car c’est surtout bien vu et caustique, je suis fan. Par contre, souci de fan, si vous lisez le blog, en fait, vous y découvrirez assez peu de « nouveautés ». Mais c’est pas grave, c’est pour le plaisir de l’objet aussi.
Chez Marabout, moins de 13 €.
2. Zizi the Kid
C’est la dernière production de David Abiker, pour qui, mes lecteurs assidus le savent, j’ai une flamme secrète et néanmoins vivace depuis ses années de chroniqueur dans feu Arrêt sur Images. Il a une plume fine et qui fait souvent mouche, tant quand il parle des rapports homme / femme (Le musée de l’homme), que des travers de notre société contemporaine (Le mur des lamentations).

(C’est bien David triomphant en slip kangourou dans le jardin familial, oui oui.)
Zizi the Kid parlera plus sans doute à un gars qu’à une fille c’est vrai, car il détaille, aux différents âges de la maturation sexuelle (c’est à dire quasiment dès le berceau), l’éveil aux choses de la vie (et essentiellement du sexe donc) d’un homme qui a grandi dans les années 70 et suivantes. Il reste qu’il évoque beaucoup de souvenirs proustiens qui nous parlent à tous (même si je suis pour ma part née un peu plus tard).
C’est parfois assez nostalgique, souvent très rigolo, il a très bien traduit ce côté doux amer des rapports amoureux et charnels. Au départ, j’ai été un peu déstabilisée par le côté un peu impudique (même si sans doute romancé) de ses courts récits, mais j’ai été touchée par cette petite musique très personnelle et qui me chante doucement aux oreilles ces années d’émois sensuels, petits et grands, honteux et heureux, trop vite passés.
Chez Robert Laffon, 15 €.
3. L’anti manuel du cycliste urbain
Last but not least, dirait sans doute Hugues. J’ai une affection un peu particulière pour Hugues, car non content d’arborer un crâne chauve tout à fait sexy, il est le PREMIER blog que j’ai commencé à lire et puis à suivre assidûment, il y a maintenant 6 ans de cela. Hugues est blogueur, journaliste, et accessoirement libéral de gauche et circoncis, ce qui me paraît en faire un être tout à fait recommandable (plutôt grâce aux deux derniers attributs qu’aux deux premiers).

J’avais acheté et lu « Petites exceptions françaises« , qui m’avait déjà beaucoup fait rire, on y retrouvait là aussi comme Margaux Motin pas mal de ses notes de blogs, améliorées, ce qui est également le cas de son anti-manuel. Hugues est quand même, à ma connaissance, le seul (ancien) journaliste auto à circuler … en vélo, et cela, en dépit de tous les obstacles qui se dressent sur sa route, qu’elle soit de montagne ou parisienne. Parfois, les menus combats quotidiens que mène le narrateur pour exercer son droit à pédaler me rappellent étrangement ceux que je vis pour défendre quelques positions féministes : cruel sentiment d’être un Don Quichotte (du cyclisme libre ou du féminisme assumé) en milieu hostile, ou tout du moins tout à fait indifférent.
« L’anti manuel du cycliste urbain », comme le blog et ses autres chroniques, présente aussi l’avantage non négligeable d’être très bien écrit et plein d’humour.
Chez Berg International, moins de 16 €.
Voilà pour mes petites recos du soir.
C’est pas tout, mais il me reste encore une demi douzaine de cadeaux à faire, et pas la queue d’une idée pour certains d’entre eux …
PS : cet article n’est évidemment PAS sponsorisé, vous connaissez les pratiques de la maison, par contre, je signale que le Serraf et l’Abiker m’ont été offerts. Sans contrepartie (j’ai pas couché quoi).